Ewald Frank

Prêché à Krefeld, le 08 mai 1983
(Retransmis le 14 avril 2024)

MATTHIEU 16 : 18 : ET MOI, JE TE DIS QUE TU ES PIERRE, ET QUE SUR CE ROC JE BÂTIRAI MON ÉGLISE

Nous avons déjà entendu des paroles précieuses. On pourrait s'arrêter sur chaque verset, s'imprégner de chaque pensée, y réfléchir et demander : « Seigneur, qu'as-Tu à me dire aujourd'hui par Ta parole ? ». À l'époque, le Sauveur S'adressait à Ses disciples. Aujourd'hui, Il nous parle à nous, à moi et à toi, aujourd'hui, c'est nous qui sommes chargés d'exécuter Sa volonté dans Son royaume.

Il ne suffit pas que nous parlions de ce que Dieu a fait autrefois. Dieu veut aujourd'hui faire valoir Ses droits parmi Son peuple, recevoir ce qui Lui revient parmi Son peuple dans Son royaume. Il veut pouvoir appeler, Il veut pouvoir envoyer, Il veut agir, Se manifester et appeler encore les derniers dans Son royaume, Se manifester et Se faire connaître à eux. Il est dit ici dans Luc 10 :

« Puis il désigna encore soixante-dix autres disciples ».

Il en avait déjà appelé et envoyé douze, puis Il en a de nouveau appelé soixante-dix, et depuis Il en a appelé beaucoup et les a toujours envoyés de nouveau. Et ceux qu'Il a envoyés ont proclamé Sa parole, et c'est important, c'est ce qui compte. Chacun accomplit le mandat qui lui a été confié. Je veux dire qu'en aucun cas, nous n'avons besoin ou n’avons l'intention de dire quoi que ce soit sur qui que ce soit en ce lieu ; mais chaque communauté religieuse et communauté religieuse libre, communauté ou assemblée, revendique en effet d'être l'Église de Dieu, de parler et d'agir au nom du Seigneur, mais nous devons alors accepter la comparaison réelle avec les paroles de Dieu. Il faut alors pouvoir appliquer le critère des Saintes Écritures. L'Église du Seigneur doit être aujourd'hui exactement comme elle était au commencement. Elle n'est pas soumise au temps. Elle ne peut pas changer. Tout, tout doit rester tel que Dieu l'a instauré.

Et nous parlons en particulier ces jours-ci de la construction de l'Édifice de l'Église du Dieu vivant. Pas seulement de l'édification d'une communauté chrétienne, mais de l'édification de l'Église du Seigneur, de ceux qui subsisteront vraiment devant Lui lorsqu'Il reviendra, ceux qui se tiendront devant Lui ; car c'est à cela que nous nous intéressons, c'est notre but, d'être avec le Seigneur, auprès de Lui. Et c'est pourquoi nous avons besoin d'un absolu, et cet absolu ne peut pas être ce que disent les hommes. 

Nous avons sur la terre, nous le savons tous, tant des directions différentes. Laquelle a raison ? Qui peut-on croire ? A qui faire confiance ? Mais vraiment, seulement à Dieu et à Sa parole. Nous ne pouvons pas faire confiance aux hommes. Ceux que le Seigneur a Lui-même appelés, Il dit d’eux, comme frère Schmitt l'a déjà souligné à partir du verset 16 de Luc 10 : 

« Celui qui vous écoute, m'écoute, et celui qui vous rejette, me rejette. Mais celui qui me rejette, rejette celui qui m'a envoyé ».

Il s'agit d'une déclaration très puissante. Dès l'instant où le Seigneur appelle un homme, nous n'avons plus affaire à l'homme, mais au Seigneur qui l'a appelé ! Et autrefois, les disciples sont partis, mandatés, avec une procuration pour annoncer le royaume de Dieu, et prêcher la parole du Seigneur aux autres de manière contraignante, et à dire : « Le royaume de Dieu s'est approché de vous ». Non seulement il est proche, mais dans ce passage biblique, il est dit ici dans la dixième ou la dernière partie du neuvième verset, Luc 10, verset 9 :

« Le royaume de Dieu s'est approché de vous ».

Pas seulement la formulation générale : « Le royaume de Dieu est proche », mais il s'est approché de vous, il vous est annoncé. Vous pouvez maintenant y entrer. C'est bien de cela qu'il s'agit. En général, et c'est également écrit ici dans les autres évangiles, il est dit que le royaume de Dieu s'est approché. Ici : « Il s'est approché de vous », c'est écrit : « approché de vous ». De qui ? De ceux qui ont entendu la parole du Seigneur de la bouche, de ceux qu'Il a appelé, qu'Il a envoyé, qu'Il a mandaté, qu'Il a autorisé. Le royaume de Dieu était venu à eux, il était proche d'eux.

Nous sommes convaincus que le Seigneur bâtit Son Église, et c'est ce que nous lisons dans Matthieu au chapitre 16, ce passage bien connu que tous ceux qui ont lu les Saintes Écritures connaissent certainement par cœur. Il est écrit dans Matthieu 16 verset 18 :

« Et maintenant, moi aussi je te le dis, tu es Pierre et sur cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne prévaudront pas contre elle ».

Non pas sur Pierre, mais sur ce Rocher, sur la révélation divine de Jésus Christ. Il est, en effet, le Rocher du salut. C'est sur Lui que nous aussi nous sommes édifiés pour devenir une maison spirituelle, afin de pouvoir adorer Dieu de manière juste. Il dit : « Je bâtirai Mon Église ». Là où le Seigneur peut parler, là où Il peut agir, là où Il peut Se manifester, là où Sa parole est entendue et crue, c’est là où les hommes sont introduits dans Son royaume, dans Son Église. Non pas dans un royaume, non pas dans une assemblée ou dans une église, mais dans Son Royaume, dans Son Église, ils reçoivent une part de ce qu'Il fait.

Nous l'avons déjà considéré en grande partie hier. J'ai également lu un extrait d'une prédication de frère Branham que Dieu a, n'est-ce pas, utilisé de manière particulière à notre époque. Et nous savons que si quelqu'un est réellement envoyé par Dieu, nous devons l'écouter, l'écouter. Et tous ceux qui sont de Dieu le remarqueront, ils seront interpellés dans leur cœur, ils seront attirés par l'Esprit de Dieu. Et c'est cela qui est merveilleux, non pas la persuasion des hommes, mais l'attraction de l'Esprit, l'action de Dieu dans le cœur d'un homme.

À quoi nous sert une grande assemblée si Dieu n'a pas pu la construire, la bâtir, si les personnes qui en font partie n'atteignent pas le but ? C'est pourquoi, avec l'aide de Dieu, nous nous sommes donné pour tâche, ou Dieu nous a donné pour tâche de répondre à Sa parole, de nous y conformer afin que nous puissions tenir devant Lui ; car le ciel et la terre passeront, mais Sa parole subsistera pour l'éternité.

Hier, nous avons lu dans 1 Corinthiens 12. Dans ce chapitre, l'apôtre Paul donne des instructions à l'Église. Et il nous est rapporté à de nombreux endroits à quoi ressemble l'Église du Nouveau Testament, quel est le mandat que Dieu lui a donné, ce qui se passe à travers elle. Et je pense qu'il est important de considérer cela pour que notre foi puisse être remplie de vie et de l'Esprit de Dieu. Et la proclamation de la parole n'a qu'un seul but, c'est de nous mettre en harmonie avec Dieu, nous mettre en accord avec Dieu pour qu'Il puisse agir. Dieu ne peut Se manifester que là où les hommes se laissent mettre en accord avec Ses paroles, en conformité. L'Esprit de Dieu agira toujours seulement conformément à la parole de Dieu. Il ne peut en être autrement avec Dieu. Ici, dans 1 Corinthiens 12, le verset 12 est dit :

« Car, de même que le corps est une unité mais qu'il a plusieurs membres, et que tous les membres du corps, malgré leur multiplicité, ne forment qu'un seul corps, ainsi en est-il de Christ. Car c'est par un seul Esprit que nous avons tous été unis en un seul corps par le baptême, que nous soyons Juifs ou Grecs, esclaves ou libres, et nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit ».

Peut-être d'abord jusqu'ici. Deux termes ont été mentionnés ici, premièrement, « par un baptême » ; et deuxièmement, « par un Esprit ». Et en effet, selon la parole du Seigneur, il n'y a qu'une seule foi et qu'un seul baptême. Les deux se lisent dans la parole de Dieu. Nous pouvons ouvrir à ce sujet le chapitre 4 des Éphésiens, où il est écrit au verset 5 :

« Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, parmi tous et en tous ».

« Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême ». Aujourd'hui, il y a différentes croyances, différents baptêmes. Chacun fait ce qu'il veut. Avec Dieu, ce n'est pas possible. Dieu a un plan, et dans ce plan qui a été consigné dans Ses paroles, tous ceux qui veulent exister et subsister devant Dieu doivent se plier. Dieu ne va tout de même pas changer d'avis et Se conformer à ce que les hommes ont formulé. Non. Celui qui veut être en accord avec Dieu doit dire oui à Ses paroles. Il faut, en effet, à ce qu'un seul Seigneur règne sur nous, à ce qu'un seul Seigneur ait autorité sur nous, à ce qu'une seule foi serve de guide, à savoir la foi telle que l'Écriture nous l'a dit.

Et puis, un seul baptême. Aujourd'hui, et nous le savons tous, on baptise de telle ou telle manière, de différentes façons. Chez les hommes, il y a donc toujours une diversité de tout. Avec Dieu, il n'y a toujours qu'une seule chose, mais cette chose divine est juste ! Et c'est ce qui compte. Il ne s'agit pas des nombreuses choses qui peuvent se trouver sous nos yeux, mais de la seule chose que Dieu a fixée dans Ses paroles. Le verset 5 d’Éphésiens 4 : 

« Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de tous, qui est au-dessus de tous, par tous et en tous ». 

N'est-ce pas merveilleux ? N'est-ce pas merveilleux ? Pouvons-nous nous compter parmi ce groupe ? Pouvons-nous dire : Il est au-dessus de nous, en nous et par nous ? Nous sommes-nous totalement soumis à Dieu ? Avons-nous compris qu'Il est un Seigneur et qu'il n'y a qu'un seul baptême et qu'une seule foi, la foi en Dieu le Seigneur qui a ordonné et institué toutes choses ? 

Revenant à cette parole dans la lettre aux Corinthiens (1 Corinthiens 12, verset 13), « C'est par un seul Esprit que nous avons tous été unis en un seul corps par le baptême ». Non pas par une eau, non pas par trois gouttes appliquées sur le front d'un enfant, mais 1 Corinthiens 12 verset 13 : « c'est par un seul Esprit que nous avons tous été unis en un seul corps par le baptême » ; et alors, nous avons tous été abreuvés d'un seul Esprit.

Nous voyons déjà de quoi il s'agit ici. Non pas de ce que les hommes accomplissent, mais de ce que Dieu fait par Son Esprit pour ton âme et la mienne. Les actes humains ne suffisent pas dans le royaume de Dieu. Nous avons besoin de l'action du Saint-Esprit. C'est de cela qu'il s'agit. Et nous devons être saisis par l'Esprit de Dieu.

Le verset 14 dit ici : 

« Le corps lui aussi n'est pas composé d'un seul membre, mais de plusieurs ».

Ensuite, ils sont énumérés l'un après l'autre, et il est dit au versets 19 et 20 : 

« Si le tout n'était qu'un seul membre, où serait le corps ? »

Nous formons maintenant le corps du Seigneur, l'Église et du Dieu vivant. Nous pouvons certes dire : « Seigneur, ajoute-moi, ajoute-nous aussi à ce Corps », mais l'assemblage doit se faire par l'Esprit sous les paroles de Dieu. Dieu assemble et Dieu forme ce corps. Or, il n'y a pas un seul membre, mais plusieurs membres qui forment un seul corps, à savoir le Corps du Seigneur.

Et le corps du Seigneur doit être un corps vivant ! Christ est ressuscité d'entre les morts, et Il est vivant. Il ne vit qu'en ceux qui ont reçu une nouvelle vie de Dieu. C'est pourquoi notre Seigneur ne pourra jamais s'associer à des systèmes religieux morts, car tout ce qui est fait par l'homme est mort. Tout ce qui a été créé par Dieu a la vie, même dans la nature, dans la création, chaque arbre, chaque plante, chaque arbuste, tout a déjà la vie dans le naturel parce qu'il a été créé par Dieu. ; combien plus celui qui est maintenant devenu une nouvelle création en Christ a-t-il reçu une nouvelle vie divine, et sera baptisé dans l'Esprit pour former ce corps vivant du Seigneur et être ainsi uni par l'Esprit pour former ce corps vivant du Seigneur !

Christ est la tête, et lorsque tous les membres ont été ainsi unis, alors nous sommes utilisables, nous pouvons aussi alors accomplir le service qu'Il nous a confié. Et c'est ce que nous voulons, nous aimerions en ce dernier temps de grâce qui arrive à son terme, être encore une fois témoins du fait que les Actes des Apôtres et ce qui était au commencement se reproduisent à la fin, et qu’ainsi soit confirmé que Jésus-Christ est le même hier, aujourd'hui et le même éternellement.

Ici, ce ne sont pas tes efforts et les miens qui sont requis, mais ta foi est la mienne, ton obéissance est la mienne, ta soumission est la mienne à Dieu et à Sa parole afin qu'Il puisse accomplir par notre intermédiaire ce qu'Il a décidé de faire. Les efforts humains n'ont aucune place dans le royaume de Dieu. Il s'agit d'efforts personnels.

Lorsque le Seigneur Jésus a envoyé les soixante-dix, Il les a mandatés et leur a donné des instructions précises sur ce qu'ils devaient faire, et ils ont agi par ordre du Seigneur qui les a envoyés. C'est ainsi que tous ceux, maintenant, que le Seigneur vraiment appelle et qu'Il mandate, agissent en Son nom. Mais sous l'écoute de Sa parole, au son de Sa parole, des hommes sont appelés à sortir pour entrer dans le royaume de Dieu qui leur a été ainsi approché, car ils croient et tout homme qui croit reçoit ce que Dieu a promis. Dieu ne peut jamais revenir sur Sa parole et Son offre. Il S'en tient à ce qu'Il a dit. Ici, on va encore plus loin et on lit au verset 21 :

« Mais l'œil ne peut pas dire à la main : Je n'ai pas besoin de toi ; pas plus que la tête ne peut dire au pied : Je n'ai pas besoin de vous. Bien au contraire, les membres apparemment les plus faibles du corps, sont justement nécessaires ».

Nous remarquons qu'il s'agit de chaque membre. Et c'est là que me vient à l'esprit un passage biblique du prophète Osée où se trouve le mot adhérent. De nos jours, à notre époque, il y a des adhérents partout. On peut être adhérent de n'importe quelle association, mais avec Dieu il faut être membre, membre ; pas seulement adhérent, mais membre. C'est probablement Amos 7. Voici ce que dit le prophète. Amos 7, verset 14 :

« Alors Amos répondit à Amatsia : Je ne suis pas prophète, je ne suis pas adhérent d'une école de prophètes, mais je suis berger et j'élève des sycomores. Mais le Seigneur m'a pris derrière le troupeau, et le Seigneur m'a ordonné : va, parle contre mon peuple, Israël, comme prophète. Et maintenant écoute la parole du Seigneur ».

Nous avons ici dès l'Ancien Testament cet appel divin sous les yeux. La rébellion contre le prophète lui était désagréable, car il savait que c'était une rébellion en fait contre Dieu ; alors il se défend et dit : « Écoutez, je ne suis pas un prophète. Je n'étais pas adhérent d'une école de prophètes. Dieu m'a fait sortir de derrière le troupeau. J’élevais des sycomores ».

Et qu'est-ce que c'était ? Les gens pensaient : « Voilà un homme qui se présente, il vient simplement, il a la prétention de dire ceci ou cela » ; et cet homme savait au plus profond de son cœur que je serais aujourd'hui là où j'ai toujours été si Dieu ne m'avait pas appelé, s'Il ne m'avait pas envoyé, s'Il ne m'avait pas donné un ordre, un mandat. Et il dit à ce roi-là : « Je ne suis en effet qu'un homme qui cultive des muriers, mais le Seigneur m'a enlevé derrière le troupeau ».

Il avait donc les deux : Il avait un verger de murier et il avait un troupeau. Et il dit : « Ce n'est pas moi qui suis sorti de moi-même, qui suis venu de moi-même ». Il voulait dire ! « Ma tâche, je l'ai accomplie toute ma vie, je l'ai suivi. Mais me voici maintenant mandaté par le Seigneur. Je ne suis pas venu de moi-même, j'ai été mandaté par le Seigneur qui m'a sorti de mon domaine terrestre, et m'a placé dans Son royaume par une mission divine, par un ordre, par un mandat divin devant les rois et tout le peuple pour dire ce que j'ai à dire ». Il n'aurait eu qu'à ajouter : « Roi Amatsia, si tu veux t'opposer à quelqu'un, fais-le avec Dieu le Seigneur qui m'a appelé et qui m'a envoyé, car je ne fais que ce pour quoi Il m'a conduit ici ».

Les gens ont rarement compris et saisi quand Dieu leur envoyait des prophètes. Ils les ont rejetés et ont même dit : « Va-t’en d'ici ! Si tu as un message à apporter, ne le fais pas ici, car c'est une résidence royale ici ». Cela encore, le Roi des rois n'a-t-Il pas autorité sur tous les royaumes de la terre ? Sa parole n'est-elle pas valable dans les palais des rois ? Dieu institue, Dieu établit et Dieu destitue. Sa parole est la parole de la toute-puissance divine, et elle est valable pour tous et pour tous ceux qui sont prêts à l'entendre. Mais le prophète Ésaïe écrit bien au chapitre 53 au premier verset : 

« Qui a cru à notre annonce, et à qui le bras du Seigneur a-t-il été révélé ? ».

Hommes, quand Dieu nous parle, croyons ce qu'Il nous dit, car c'est ce qu'Il exige de nous, de toi et de moi. Bien sûr, nous pouvons penser dans notre cœur : « Qui est donc cet homme qui se permet de nous parler ? ». Je pourrais presque dire la même chose, et beaucoup l'ont dit à travers les siècles et les millénaires. Nous ne sortons pas d'une école de prophètes, nous ne sommes pas non plus des prophètes, mais la parole du Seigneur nous a été adressée, et c'est pourquoi nous devons porter cette parole et la dire aux autres.

Si donc le Seigneur a fait cette déclaration : « Celui qui vous écoute M'écoute, et celui qui vous reçoit Me reçoit », il y a là un très grand poids. « Celui qui vous rejette Me rejette ». Dieu a envoyé Ses messagers tôt et tard, matin et soir, Il a parlé aux hommes. Heureux celui qui a su discerner que ce n'était pas l'homme qui présentait son programme, mais que cela était reconnu : Ici, quelqu'un parle sur mandat divin, sous ordre divin, ici, la parole du Tout-Puissant est annoncée, ici, le Seigneur Se révèle. Bien-aimés, comme nous pouvons être reconnaissants à Dieu d'avoir trouvé en ces derniers jours des personnes auxquelles Il peut encore S'adresser, qui deviennent silencieuses et qui sont prêtes à entendre ce qu'Il a à dire. 

Il y a deux possibilités : Nous pouvons plaire à Dieu, ou alors, aux hommes. Les deux en même temps, ce n'est pas possible. Nous avons ou alors la faveur des hommes, ou la faveur du Dieu. Et la semaine dernière, j'étais dans cette salle avec un homme et nous avons eu une conversation, et il a écouté, il a écouté plus longtemps que je n'avais le temps ; et dehors, sur les marches, il était là et il a dit : « Monsieur Frank, si je dois vous dire les choses telles qu'elles sont, je vais le faire maintenant » ; et il s'est exprimé : « Tout ce que nous avons fait avec nos enfants, nous l'avons fait uniquement pour ne pas faire de peine à la grand-mère, pour lui être agréable, parce que nous saurions quelles seraient les conséquences si la grand-mère savait que nous n'allions plus à la communauté religieuse, que nous ne laissions plus faire ceci ou cela avec les enfants ». C'est alors que cela a franchi mes lèvres : « Ils ont le choix de chercher la faveur de la grand-mère et d'agir, ou alors de chercher la faveur de Dieu et d'agir ».

Bien-aimés, humainement parlant, on pourrait comprendre cela. C'est une tradition, c'est une transmission de génération en génération. Des crédos sont transmis de génération en génération, et lorsque soudain le gouvernement est renversé et qu'une autre direction est prise, cela devient tout de même assez turbulent. Mais je préfère une turbulence ici, dans la famille, et à la fin de notre vie, une transition en douceur vers la gloire de Dieu ; plutôt qu'ici, tout est glorieux et dans la joie, et à la fin de notre parcours de vie, une grande turbulence. On peut réfléchir à ce genre de choses, mais c'était quand même une déclaration honnête. Nous ne faisons tout cela que pour être le résultat de la complaisance envers les hommes.

Dieu cherche des gens comme ça, qui veulent Lui plaire, qui veulent avoir Sa faveur, et ce, à n'importe quel prix ! Mais cela s'accompagnait toujours d'un sacrifice et d'un malentendu entre les gens, que ce soient les prophètes de l'Ancien Testament, notre Seigneur, ou déjà même Jean qui l'a précédé, et plus tard les apôtres. Dieu a toujours et encore trouvé des personnes qui Lui ont fait confiance. Mais à partir de là, ces gens n'ont plus été compris, ils ont commencé à nager à contre-courant, les traditions ont été jetées par-dessus le bord et une nouvelle vie avec Dieu a commencé.

Ce qui est grave, c'est quand quelqu'un passe d'une religion à une autre. Cela, je pense qu'il ne faut pas le faire. C'est ce que je veux dire. On ne devrait pas faire ça, on ne devrait pas passer d'une religion à une autre, et puis comme ça, d'ici à là, mais on devrait sortir de tout cela et entrer dans le royaume de Dieu. C'est ce qu'on devrait faire. On ne devrait pas changer ici et là. Mais si on doit le faire, on devrait le faire correctement. Cela ne peut être juste que de la manière dont Dieu l'a dit dans Ses paroles. Imaginez qu'aux jours du Seigneur, les sadducéens soient devenus des pharisiens ! Ils n'auraient fait que passer d'une chose humaine à une autre, et cela n'aide personne. Non. 

Dieu nous appelle. « Mon royaume s'est approché de vous. Je vous ai envoyé des messagers qui vous annoncent Ma parole. Vous devez prendre votre décision en Ma présence, car ce ne sont pas eux, mais Moi qui vous ai parlé et qui vous invite à Me servir et à Me suivre ». Dans le royaume de Dieu, nous n'avons effectivement pas affaire à des hommes, mais à Dieu, et nous en sommes heureux.

Le royaume de Dieu est en effet le royaume de Dieu, et se compose d'hommes. Mais ces hommes ont renoncé à tout ce qui leur était propre, c'est-à-dire dans le domaine religieux, et ont suivi les ordonnances de Dieu, les décrets de Dieu, en se soumettant à ce qui appartient au royaume de Dieu. Nous sommes restés des hommes, et nous le resterons, mais avec la soumission divine à Sa sainte et précieuse parole.

Bien-aimés, celui qui peut goûter et comprendre un tant soit peu la grâce de Dieu et l'amour de Dieu, n'aura aucune difficulté à être placé dans le royaume de Dieu. Il dira simplement : « Seigneur, je suis ici maintenant. Ta parole est entrée dans mon cœur. Je Te crois. Accepte-moi comme Ta propriété. Je veux entrer dans Ton royaume, et je veux y entrer maintenant ». 

Amos a dit autrefois : « Je ne suis pas un prophète. Je ne suis pas adhérent d'une école de prophètes. Mais le Seigneur m'a enlevé de derrière le troupeau pour annoncer Sa parole ». Qu'étaient les douze ? Qu'étaient les soixante-dix ? Qui étaient ceux que le Seigneur a appelés ? Il a appelé l'un d'entre eux depuis la mer de Galilée, l'autre depuis la douane, le troisième d'ici, et le quatrième de là. Partout Il les a appelés, Il les a envoyés pour que la sainte parole de Dieu soit annoncée à l'humanité et qu'elle ait la possibilité d'entrer dans Son royaume. Partout où des hommes envoyés par Dieu ont proclamé la parole, ils devaient dire : « Le royaume de Dieu s'est approché de vous ». Comme c'est merveilleux ! 

Aujourd'hui, à cette heure, nous sommes tout près du royaume de Dieu. Beaucoup y sont déjà entrés. D'autres peuvent y entrer ce matin. Nous n'avons pas besoin d'attendre. Nous pouvons prendre notre décision maintenant et dire : « Seigneur, voici ma vie, je Te la consacre, accepte-moi tel que je suis ». Dieu le fera. Nous qui sommes déjà devenus croyants et tous ceux qui le deviendront encore, devons alors être réunis en une seule unité afin que le Seigneur puisse Se manifester encore une fois parmi Son peuple en ce dernier jour, qu'Il nous donne un cœur volontaire, un cœur obéissant, un cœur croyant par grâce ; et il ne nous sera pas alors difficile de le suivre, de le servir et de le croire.

Un seul Seigneur, une seule foi, un seul baptême, un seul Dieu et Père de qui sont toutes choses, et c'est pour Lui, par Lui et pour Lui que tout est ; et c'est aussi pour Lui que nous sommes là. Toi et moi sommes Sa propriété. À la croix, à Golgotha, le prix a été payé. Le sang de l'Agneau a coulé, et notre Seigneur et Sauveur S'est exclamé : « Tout t'est accompli ! ». Il a dit à l'un de ceux qui ont été crucifiés avec Lui : « Aujourd'hui même, tu seras avec Moi dans le paradis ». Le Seigneur appelle bien celui qui le suit. Amen.

Levons-nous et prions. Peut-être chanterons-nous le chœur : « Tel que je suis, tel doit être ».

[L’assemblée chante le chœur « Tel que je suis sans rien à moi ». N.d.l.r].

Inclinons nos têtes, restons devant Dieu dans une prière silencieuse. Fermons les yeux, ouvrons nos cœurs et parlons à Dieu en silence tandis que Son Esprit agit sur nous. Dieu appelle, Il parle encore, Son Esprit avertit : « Aujourd'hui, si vous entendez Sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs ». Tous ceux qui ont suivi cette voix, qui ont entendu l'appel et y ont répondu, seront dans la joie pendant toute l'éternité, et seront reconnaissants que le Seigneur leur ait parlé et Se soit révélé à eux. Beaucoup nous ont déjà précédés, les derniers sont maintenant appelés. Aujourd'hui, c'est toi. Aujourd'hui, c'est moi. Aujourd'hui, Dieu nous parle à nous qui sommes réunis ici sous l'écoute de Sa parole. 

Alors que nous sommes ainsi courbés devant Lui, je voudrais demander si quelqu'un veut répondre à cet appel et dire dans son cœur : « Seigneur fidèle, Tu as souffert pour moi, Tu es mort. Tu as versé Ton sang pour me racheter. Je ne veux pas seulement entendre parler de Ton royaume, je veux être dans Ton royaume. Accueille-moi aujourd'hui, reçois-moi dans Ton royaume » ; et vous verrez, Dieu le fait. Celui qui a ainsi dans son cœur la réponse à Dieu, peut en témoigner et lever la main. Nous aimerions prier avec vous. Nous vous remercions. Que Dieu vous bénisse.

Nous prions les uns pour les autres afin que le Seigneur puisse aider chacun d'entre nous. Y a-t-il quelqu'un d'autre ? Nous allons prier. Que Dieu vous bénisse. Prions pour cela.

Père céleste, quelle grâce que Tu parles encore, que Tu appelles encore ! Nous sommes ici, Dieu fidèle, parce que Tu nous as parlé et parce que Tu nous as appelé. Nous sommes venus, et Tu dis : Celui qui vient à Moi, Je ne le mettrai pas dehors, Je ne le rejetterai pas. Tu n'as jamais chassé personne. Tu as fait entrer tout le monde ; et celui qui invoquera le nom du Seigneur sera sauvé. Il sera sauvé, bienheureux, béni.

Dieu fidèle, commence à révéler la réalité de Ton royaume, de Ta parole et de Ton Esprit, afin que les hommes soient saisis par Toi, que Ta main se pose sur eux, avec miséricorde, que Ton Esprit leur parle et qu'ils saisissent que c'est Toi qui les as interpellés. Seigneur, donne-nous des services divins qui donnent la vie, des réunions dans lesquelles Tu Te révèles, dans lesquelles Tu peux sauver, guérir et bénir, comme Tu l'as toujours fait. 

Je Te remercie, Seigneur fidèle, pour Ta sainte et précieuse parole. JE te remercie pour tout ceux que Tu as appelé. Révèle-toi à nous à nouveau. Seigneur bien-aimé, bénis aussi tous ceux qui ne peuvent pas être ici ce matin. Dieu fidèle, sois proche d'eux et continue de parler à tous nos cœurs par Ta parole et par Ton Esprit de grâce au nom de Jésus. Amen !